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A la découverte de l’Equateur // 19 janvier au 29 janvier 2025 = 3260€

800 

 

CIRCUIT 11 JOURS / 9 NUITS QUITO – OTAVALO – AMAZONIE – LASSO –

RIOBAMBA – CUENCA – GUAYAQUIL

LES POINTS FORTS

Découverte de Quito Marché d’Otavalo Ligne Equinoxiale Thermes de PAPALLACTA Forêt amazonienne Parc National du Cotopaxi Cratère de Quilotoa Site archéologique d’Ingapirca Serre d’orchidées
Cuenca : marché aux fleurs, fabrique et musée de chapeaux de la famille Ortega Plantation de cacao Visite de Guayaquil.  

LES ETAPES

 

Jour 1

FRANCE  QUITO (45 km / 1h)

Jour 2 QUITO CITY / LIGNE EQUINOXIALE / OTAVALO (110 km / 3h)
Jour 3 OTAVALO ALENTOURS / PAPALLACTA (environ 3hrs)

Jour 4

PAPALLACTA / AMAZONIE (240km / 4hrs)

Jour 5

AMAZONIE

Jour 6

AMAZONIE / PUYO / BAÑOS / LASSO (260 km / 6h30)

Jour 7 LASSO / QUILOTOA / RIOBAMBA (220 km / 5h30)
Jour 8 RIOBAMBA / GUAMOTE / CHANCHAN / INGAPIRCA / CUENCA (300 km / 6h)
Jour 9 CUENCA CITY
Jour 10 CUENCA / GUAYAQUIL (200 km / 4h)  FRANCE
JOUR 11 FRANCE

  

L’ITINERAIRE
 JOUR 1 : FRANCE  QUITO

Départ matinal de votre localité en autocar. Rendez-vous des participants à l’aéroport, assistance aux formalités d’enregistrement puis décollage à destination de Quito.
Après les formalités de débarquement, accueil par votre guide et transfert à votre hôtel (entre 1h00 et 1h30 de trajet).
Arrivée à l’aéroport Mariscal Sucre de Quito qui se trouve à Tababela, 42 km de la ville de Quito.

Focus sur Quito

C’est l’une des plus belles villes du Nouveau Monde. Perchée à plus de 2 850 mètres dans un écrin majestueux de hautes montagnes, la capitale de l’Equateur est aussi un joyau architectural. S’il ne reste rien de son passé précolombien, elle a su conserver de l’époque coloniale ses somptueuses églises, ses places au pavé inégal, ses maisons blanches et ses ruelles pentues. Intégré au patrimoine de l’humanité de l’Unesco en 1978, le cœur historique de Quito se visite comme un musée à échelle réelle.

Cocktail de bienvenue.

Dîner en ville.

Nuit à l’hôtel.

 JOUR 2 : QUITO CITY / LIGNE EQUINOXIALE / OTAVALO

Petit déjeuner.

Visite de Quito.

Ville enfouie dans la Cordillère des Andes à 2 850 m. d’altitude qui s’appuie sur un replat au pied du volcan Pichincha. « A placer la ville si haut, Dieu en fit un quartier du ciel » écrivit le poète.
Ce circuit commence par la zone résidentielle moderne située au nord. Vous traverserez la ville par de grandes avenues pour vous rendre au Centre Economique et Moderne qui finit au Palais Législatif, porte d’entrée au « Vieux Quito » ou quartier Colonial, joyau historique et culturel de la nation équatorienne. Là, vous aurez l’occasion de visiter la Place de l’Indépendance située au centre même de cette ville-couvent, qui révèle de la transcendance du « premier cri de libération »; la Cathédrale, dont l’architecture a connu  plusieurs modifications depuis sa construction primitive en « adobe » (brique de terre cuite avec de la paille ) en 1535 ; l’Archevêché, qui date du XVIIe siècle avec ses porches populaires offrant toute une  série de patios intérieurs avec des arches et des fontaines centrales ;  l’église de San Francisco, connu comme l’ « Escorial des Andes » construit sur les vestiges d’un palais Inca, une véritable cité intérieure dans la ville. De véritables monuments qui révèlent de la grandeur du peuple métis.

La Compania (l’église de la Compagnie de Jésus) est le joyau de Quito. Commencée en 1605, elle fut achevée 160 ans plus tard. La décoration de ce chef-d’œuvre au style baroque exubérant est aussi chargée à l’extérieur qu’à l’intérieur : pas moins de sept tonnes d’or ont été nécessaires à sa réalisation. Coiffée de dômes vert et or, la façade de pierre volcanique (andesita), comporte quatre niches dans lesquelles sont logés les saints patrons des Jésuites. De part et d’autre de la porte s’élèvent des colonnes torsadées. Inspirées, dit-on, des travaux du Bernin au Vatican, elles sont reproduites à l’intérieur, où l’or semble jaillir de partout. Autels, murs et piliers sont dorés à la feuille. Les voûtes peintes ont valu à l’église le surnom de « Chapelle Sixtine quiténienne ». La chaire et les confessionnaux sont en bois finement sculpté. Les fresques murales, y compris. « Le Jugement dernier », à l’entrée, ont été réalisées par des maîtres de l’école de Quito. Le décor de la voûte en berceau de la nef centrale, comme celui des piliers et des coupoles des chapelles latérales, trahissent une inspiration mudéjare (décoration d’influence musulmane propre à l’art espagnol du XVIe siècle) et mauresque.

La Cathédrale : elle occupe l’emplacement de la première cathédrale de Quito édifiée en adobe en 1535, dans l’année qui a suivi la fondation de la ville par Benalcazar. En 1550, soit quinze ans après sa construction, elle est déjà agrandie, puis elle est détruite par un séisme en 1660. Reconstruite, elle est à nouveau détruite par le tremblement de terre de 1794. On peut donc voir plusieurs styles dans l’architecture de l’édifice, qui sont dus aux restaurations et confirmations successives. Au colonial se superpose du gothique dans les arches ; l’influence mauresque se lit dans les plafonds à caisson en bois de cèdre, tandis que le maître-autel est typiquement baroque et le chœur néoclassique, tout comme la chaire. Le dôme orné de faïences vertes qui surmonte l’édifice, est néoclassique lui aussi. Ajoutons encore que le parvis qui donne sur la place, avec son large escalier en arc de cercle, est du XXe siècle. Il est dominé par la tour immaculée du clocher derrière laquelle on aperçoit au loin la Vierge du Panecillo. L’église est à trois nefs avec des piliers carrés qui sont restés les plus anciens éléments architecturaux de l’édifice. La décoration intérieure est sobre. Eglise de San Francisco : on y accède par l’esplanade pavée entourée de maisons coloniales aux façades blanches, à balcons de bois et toits de tuiles andalouses qui donnent au quartier une allure de cité provinciale. Une volée d’escaliers conduit au parvis tout en longueur, lequel suit l’interminable façade d’architecture austère. D’aucun lui trouvent une ressemblance avec l’Escurial en Espagne. L’intérieur surprend par sa richesse exceptionnelle et son exubérance qui contraste avec les lignes sobres de l’architecture extérieure. Il n’y a pas la moindre petite surface de mur ou de plafonds qui ne soit décorée. Tout est doré : bois, plâtre, il n’est rien qui ne soit recouvert à la feuille d’or. La construction de l’église et du couvent commença cinquante jours seulement après la fondation de la ville par Benalcazar et dura soixante ans. Surchargée d’or, d’argent et de pierres précieuses, l’église est un bel exemple d’art colonial.

Panecillo : surmonté par la statue de la Vierge de Quito, le Panecillo (petit pain), aussi appelé Yavirac, s’élève au sud du quartier historique. Du sommet de la colline s’offre une belle vue sur Quito et les volcans coiffés de neige qui l’entourent.

Déjeuner dans un restaurant local.

Départ vers la « Mitad del Mundo », à 30 minutes au nord de Quito, où a été établi avec précision le passage de la ligne de l’Equateur en 1735 par l’Expédition Géodésique Française, visite du monument qui héberge un petit musée ethnologique.

Visite d’un village qui recrée l’essence du style colonial, les ruelles, la place centrale, l’église, la place pour les corridas, les magasins artisanaux.

Musée Intiñan, musée situé dans la vallée de Lulumbamba à 25 km de la capitale où vous pourrez observer, dans un habitat écologique et scientifique, un exemple de la culture ancestrale équatorienne. Une horloge solaire exacte et unique au monde qui a ses deux faces sur la ligne équinoxiale, un calendrier agricole de pierre où on retrouve les 4 saisons, indiquant le solstice du 21 juin (jour le plus long de l’année au nord de la terre) et le 21 décembre (jour le plus long de l’année au sud de la terre) et les équinoxes 21 mars et 23 septembre, quand les rayons du soleil touchent la terre perpendiculairement et il n’y a pas d’ombre. Démonstration scientifique didactique sur les effets de Koriolis, l’accélération centrifuge et l’équilibre d’un œuf sur la tête d’un clou au centre magnétique de la terre.  Deux chozas (maison typique) de 128 ans d’existence (in situ), un exemple de l’architecture de la région équinoxiale andine. Vous pourrez connaître les habitudes de la demeure indigène, Le monde Shuar et ses rites. (La Tzantza) tête humaine réduite. Exposition permanente de la région amazonienne de l’Equateur et des peuples parlant quichua.

Départ vers Otavalo, à 2.600 mètres d’altitude, mondialement connu pour son marché. Les hommes en poncho de couleur foncée et pantalon blanc, les femmes en chemisier immaculé délicatement brodé, recouvert de larges colliers et en longue robe de toile, un turban noir en guise de chapeau.

Puis visite du Musée de l’Agave

L´agave est une plante de la famille de l´aloe vera et est utilisée depuis des siècles par les populations d´Amérique Latine. Vous visiterez une fabrique située à La Mitad del Mundo pour y découvrir l´agave sous toutes ses formes, depuis la plantation au processus de transformation (jus, alcohol, miel, savon, objet d´artisanat etc…).

Dégustation du chaguarmishki ou jus d´agave.

Cocktail de bienvenue.

Dîner et nuit à l’hôtel.

JOUR 3 : OTAVALO / PAPALLACTA

Petit déjeuner.
Visite du Marché d’Otavalo.

Focus sur le Marché d’Otavalo
Il y a trois points d’intérêt : le marché de la laine et des tissus, celui du bétail et enfin celui des fruits et légumes. Le premier n’est probablement pas le plus authentique, mais c’est celui que recherchent les touristes. Sur la place des ponchos se tient l’antique marché indien maintenant envahi par les touristes. On peut y acheter : tapis, couvertures, ponchos, pulls, sacs, Panamas, bijoux, poteries diverses et autres bibelots. On y trouve de la production locale essentiellement. Les articles sont en général fort colorés. Le marché aux fruits et légumes rassemble les cultivateurs d’Otavalo et des villages environnants, perdus dans la montagne. Ils présentent sur des étals ou à même le sol, sur une toile ou un carré de plastique, les ressources de leur terroir. On n’y voit pas seulement la production des hautes terres mais aussi des agrumes venus des régions plus chaudes de la côte. Il y a encore les sacs de graines, les semences, les condiments. Le marché aux bestiaux qui a lieu les samedis seulement est à l’écart de la localité, sur la route de Cotacachi. C’est un marché matinal où les camions bringuebalants et les bétaillères déchargent vaches, taureaux, moutons, cochons qui vont changer de propriétaire dans la matinée.

Déjeuner chez Gina, restaurant style routier, copieux et bon.
Départ par la route vers Papallacta

Nichée dans la cordillère des Andes et bénéficiant d’un riche écosystème, la région de Papallacta est mondialement connue pour sa nature alpine, ses eaux thermales et son lagon. Elle est la promesse de moments inédits et emplis de découvertes.

Papallacta est célèbre pour ses sources d’eau chaude. Celle-ci atteint parfois 70° lorsqu’elle jaillit de la montagne, mais dans les piscines qui la recueillent, la température reste généralement entre 35 et 40° : suffisant se délasser tranquillement en admirant les paysages aux alentours, tout invite à la relaxation.

Dîner à votre hôtel.

JOUR 4 : PAPALLACTA / AMAZONIE

Petit déjeuner.

Profitez du merveilleux cadre pour vous détendre.

Déjeuner à l’hôtel

Départ par la route vers l’Amazonie.

Les émotions se poursuivent… C’est une expérience parmi les plus fascinantes de quitter les hautes terres Andines pour se retrouver quelques heures plus tard à 300 m d’altitude en pleine forêt tropicale. Le fait de parcourir l’Amazonie a presque toujours eu un caractère de légende qui gardera quelque secret enfoui dans cette mer de forêts.

Focus sur l’Amazonie

L’Amazonie, appelée Oriente, occupe plus de la moitié du territoire national. Cette immense forêt luxuriante est arrosée de plusieurs fleuves et de multiples rivières qui descendent des hautes terres andines et coulent vers le bassin amazonien ; elle est peuplée de divers groupes ethniques aux cultures très diversifiées (Huaoroni, Shuar, Secoya, Siona, Kichuas…), avec lesquels vous découvrirez l’une des régions naturelles les plus impressionnantes de la planète. Vous serez témoin de la suprématie incontestée de la nature dans cette vaste forêt.

Arrivée à l’embarcadère de la Punta, puis navigation de 20 minutes sur le Napo jusqu’à l’hôtel. Si les passagers arrivent à la Punta après 18h, le transfert au lodge se fait par voie terrestre.

Cocktail de bienvenue.

Dîner et nuit au lodge.

ATTENTION : PREVOIR UN PETIT SAC DE VOYAGE LE PLUS LEGER POSSIBLE.

JOUR 5: AMAZONIE

Petit déjeuner.

Premier lever du soleil sur l’Amazonie. Pas une voix. Pas un cri. L’eau s’écoule. La forêt toute proche miroite dans le Rio Napo. Le ciel gris, gonflé d’eau, une cime lointaine qui remue, une feuille qui tremble, tout est énigmatique….

Visite de la forêt primaire. Il y a quelques 60 millions d’années, le continent Sud-américain était une énorme île en partie submergée par l’Océan Atlantique. Les années aidant, la nature a revêtit un nouveau visage et a gardé de cette transformation un monde parfois étrange à nos yeux : une faune extraordinaire sans qualificatif possible, une flore aux couleurs et formes sans pareils, l´Amazonie n’a rien d´un « enfer vert » des récits apocalyptiques et images d´Epinal. Paradis enserrant de vastes régions sauvages, l´Amazonie, est bruyante d´animaux, tapissée de plantes rares et de lieux non mentionnés sur les cartes géographiques actuelles du pays.

Pour cette journée nous vous proposons quelques options que vous définirez sur place avec votre guide, en fonction de l’intérêt que vous porterez sur chacune d’elles.

Déjeuner en forêt ou au lodge, selon l’excursion choisie.

En fin d’après-midi, retour au lodge.

Dîner et nuit au lodge.

OPTIONS :

Voici une liste d’excursions possibles (ou similaires) en Amazonie.

Le guide en choisira deux pour tout le groupe, une le matin et l’autre l’après-midi. Ce choix sera fait en accord avec les participants, en fonction du climat, du temps à disposition, du profil du groupe et du lodge confirmé. Chaque Lodge a ses excursions propres.

MISICOCHA : premiers contacts avec la végétation luxuriante de l’Amazonie : cacaotiers, caféiers, fromagers, balistiers, hibiscus, … Chaleur touffue, pluies, pirogues sur la rivière, arbres étranges. Difficile de faire la part du rêve dans un univers qui se complaît à la confusion des genres, mélangeant minéral, végétal et animal comme il mélange l’air et l’eau, l’ombre et la lumière. Une feuille devient papillon, une liane se fait serpent.  Votre guide vous apprendra à reconnaître les orties anti-rhumatismales, les baies hallucinogènes, le lait anti-bouton, les bois « anti-défaillance », les fruits comestibles. Vous verrez l’hévéa d’où une seule incision fait couler « une liqueur blanche comme du lait qui se durcit et se noircit peu à peu à l’air. Les Indiens utilisent nomment la résine qu’ils en tirent (le caoutchouc) et signifie l’arbre qui pleure. » Dans cette forêt on retrouve une certaine idée du commencement du monde. Souvent impénétrable elle impose des trajets difficiles que le panorama grandiose fait oublier très vite. Elle est immense et très mouvementée, haute et tragique, riche en morts et vivants. Cette forêt n’enterre pas ses cadavres. Quand un arbre meurt et tombe, ils sont tous tout autour serrés et denses pour le soutenir et le soutiennent jour et nuit. Les arbres morts s’appuient ainsi jusqu’à ce qu’ils soient pourris. Alors il suffit d’un oiseau s’y pose et ils tombent avec un immense fracas, comme s’ils tenaient encore follement à la vie.

BALSA : une expérience incroyable, vous pourrez construire votre propre radeau avec l’aide du guide natif, pour ensuite descendre la rivière Napo en direction de la Casa del Suizo (1 heure).

VISITE D’UNE FAMILLE INDIGENE : dans la communauté indigène, l’homme le plus important et le plus instruit s’appelle le Shaman. C’est la personne la plus admiré et la plus respecté car c’est celui qui possède la faculté de la guérison de l’âme et du corps par des médecines naturelles et des rites typiques. Démonstration de l’utilisation de la sarbacane, instrument de chasse native, et élaboration de la chicha, boisson traditionnelle. (2 heures)

L’ILE : Les passagers pourront découvrir l’agriculture de la région, les cultures traditionnelles et les plantes médicales utilisées par les natifs depuis les temps anciens. Découverte des insectes et des oiseaux de l’Amazonie.

LAVADO DE ORO-ORPAILLEURS : quand la rivière est propice, nous pouvons faire un petit trajet en canoë sur le Napo. Les passagers pourront observer le travail que réalise depuis des décennies pour trouver de l’or dans la rivière. Le guide natif expliquera alors comment on lave l’or en utilisant le tamis.

COSANO : après le petit déjeuner, sortie tôt le matin en canoë pour un trajet de 25 minutes qui nous amène à la réserve Cosano sur la rivière Arajuno. Marche d’environ 2 heures en forêt primaire où un guide local vous explique les détails de la faune et la flore de la région. De retour, les passagers pourront se rafraîchir ou se baigner. Pour les aventuriers, des bouées seront disponibles pour le retour sur la rivière Napo.

VISITE DE L’ASSOCIATION QUICHUA : la communauté quichua de Ahuano réunit environ 60 familles et 300 personnes. Les terres occupées par ceux-ci ont un statut de terres communautaires et chaque famille peut bénéficier d’une parcelle de terre qui leur permet de s’installer et de vivre de l’agriculture comme la récolte de la yuca, de bananes, le cacao et le maïs. La chasse, la pêche et le tourisme viennent compléter les activités des habitants.

La présentation se fait ainsi :

1- Présentation de l’Association

2- Explication de l’élaboration de la chicha et dégustation

3- Présentation du groupe de musique traditionnel kichwa et du groupe de danse d’enfants.

4- Explication de la préparation de plats typiques de l’Amazonie

5- Dégustation de plats typiques avec des produits de la jungle.

6- Explication de l’élaboration de la sarbacane et son utilisation

7- Vente d’artisanats comme bracelets et colliers (fait de fibres et de graines de la jungle) que les enfants de la communauté ont fait.

JOUR 6 : AMAZONIE / PUYO / BAÑOS / LASSO (260 km / 6h30)

Petit déjeuner.

Remontée de la Cordillère en direction de Puyo où vous pourrez visiter un magasin d’objets de balsa. Vous y découvrirez la matière première, la manière dont on la travaille et on la peint. Possibilité d’acheter des objets en balsa.

Continuation par cette route vertigineuse du Canyon du Pastaza et de l’allée des cascades jusqu’à Baños.

En fonction de l’état physique des participants, marche de 45 min pour accéder au site du Pailon del Diablo, « le chaudron du diable » où une chute d’eau impressionnante se déverse dans une crevasse dans un fracas irréel. Pour les plus téméraires vous aurez la possibilité de traverser en nacelle le Canyon de Pastaza.

Focus sur Baños

Charmante petite ville située à 1800 mètres d´altitude, Baños à la vie paisible se trouve dans une zone sub-tropicale et jouit d´un climat agréable. Tandis qu’une végétation dense grimpe et descend des hautes cimes jusqu’au bord de torrents écument, des brumes menaçantes planent sur les ravins alentours. Surplombée par la magie énorme et écrasante du mont Tungurahua d’où tombent de nombreuses cascades, la bourgade tire son nom des eaux sulfureuses, ferrugineuses froides et bouillantes qui jaillissent des entrailles du volcan.  De nombreux champs de canne à sucre, de mandarines, de tomate et de pêches se trouvent dans la région.  Géographiquement, cette ville occupe une position clé, car elle constitue à la fois une porte de sortie vers la région de l’Amazonie et une porte d’entrée vers la région des Andes (la Sierra).

Bref tour de la ville : l’église Dominicaine de la Virgen de Agua Santa, les rues piétonnes où vous rencontrerez de nombreux marchands de « melcocha » (guimauve de canne à sucre), les ateliers de fabrication d’objets de Tagua, plus connu comme ivoire végétal, où vous pourrez découvrir ce fruit d’un palmier tropical qui se transforme sous les mains d’habiles artisans.

Déjeuner dans un restaurant local.

Continuation vers le Parc National du Cotopaxi, là où se situe le plus haut volcan en activité au monde (5987 m). Dans cette réserve naturelle  de 34 000 hectares, on trouve des lamas, des chevaux sauvages, des loups andins et parfois on peut y discerner un condor. Zone intéressante pour la géologie et la botanique, vous découvrirez des plateaux dénudés battus par les vents, la lagune de Limpiopungo et le cône parfait du volcan. Arrêt au lac de Limpiopungo.

Continuation vers Lasso, bourg agricole où l’on retrouve une des plus anciennes haciendas de l’Equateur.
Cocktail de bienvenue.

Dîner et nuit à l’hôtel.

JOUR 7 : LASSO / QUILOTOA / RIOBAMBA (220 km / 5h30)

Petit déjeuner

Départ vers le cratère de Quilotoa sur le flanc duquel on découvre des communautés agricoles. Passage par la route de Tigua et découverte de paysages sauvages qui vous montreront l´Equateur profond.

Arrivée au Quilotoa, possibilité de descendre jusqu´au lac et ses eaux turquoise. Remonté à pied ou à dos de mule (supplément de 10 USD à régler sur place)

Déjeuner au restaurant local Maquiita Cushunchis, projet ecosolidaire certifiée Fairtrade et membre de l’Organisation Mondiale du Commerce Equitable. Le projet est aujourd’hui considéré comme une référence parmi les organisations équitables d’Amérique latine.

Reprise de la route vers Riobamba en passant par l’avenue des volcans.

Focus sur Riobamba

Ville communément surnommée la « Sultane des Andes », pour sa situation privilégiée au pied du Chimborazo, la plus grande montagne de l’Equateur (6310m). Cette petite ville de quelques cent mille habitants s’est développée autour du chemin de fer qui relie la côte des Andes et se trouve à proximité d’impressionnantes montagnes. C’est la seule ville équatorienne jumelée avec une ville française (Saint Armand-Montrond). Riobamba aurait été fondée par Diego de Almagro en 1534, mais elle fut détruite en 1797 par un puissant séisme qui la rasa entièrement, et elle fut par la suite reconstruite à environ 25 Km à l’est de son emplacement original de Cajabamba. Riobamba est entourée de magnifiques sommets dont le plus haut volcan de l’Equateur : le Chimborazo (6310m).

Cocktail de bienvenue.

Dîner et nuit à l’hôtel.

JOUR 8 : RIOBAMBA / GUAMOTE / CHANCHAN / INGAPIRCA / CUENCA (300 km / 6h)

Petit déjeuner.

IMPORTANT : selon possibilité et ouverture du Train des Andes, la matinée s’articulera ainsi :

SOIT :

Transfert à la gare d’Alausi et embarquement à bord du Train des Andes.

Traversée de différents paysages éloignés des villages avant d’arriver à la Nariz del Diablo, réalisée en zig zag (trajet Alausi/ Sibambe/ Alausi).

Arrêt d’1h à Sibambe pour se rafraichir. Vous recevrez un café ou un jus et un sandwich.

Un groupe de danseurs Nizag reçoit les passagers.

Focus sur le Train des Andes

Embarquement à bord du train en direction de la gare de Sibambe. La EFE a voulu intégrer à son programme de reconstruction de la voie ferrée, les communautés des alentours. La descente Alausi – Nariz del diablo – Sibambe (terminus) prend 1 heure.  Le train descend 800 mètres en zigzag sur une formation rocheuse qui a été nommée le nez du diable pour sa forme et la difficulté d’accès.

Arrêt d’une heure à Sibambe pour vous permettre de vous rafraichir et de découvrir le paysage merveilleux de la région.  Un groupe de danseurs de la communauté voisine de Nizag reçoit les passagers du train. Dans la gare de Sibambe, il existe une cafétéria où les passagers reçoivent un café ou un jus et 1 sandwich. Après cela vous pourrez découvrir le petit musée entretenu par les indiens de Nizag et l’exposition d’artisanats que ces indiens proposent. Le retour à Alausi se fait en 45 minutes. L’autoferro, équivalent local de nos anciennes Michelines en France, ainsi que le train, appartiennent aux chemins de fer équatoriens, seuls responsables de leur bon fonctionnement. Ils ne sont donc pas garantis à 100 % car il peut se produire des éboulements, des pannes, manque de fuel, déraillements. La EFE qui gère les opérations ferroviaires se réserve le droit de modifier les réservations et les horaires sans préavis ou suspendre le service.

SOIT :

Départ en bus vers la communauté indienne de Tolte. Nous prendrons des pick-ups pour descendre vers le canyon de Chanchan. Nous pourrons observer la transition de la végétation vers le climat sec et chaud de la côte.

Ensuite, nous nous dirigerons vers la gare de Sibambe où nous pourrons prendre de magnifiques photos du fameux nez du diable.

Retour à Tolte.

Déjeuner dans le restaurant de la communauté et à la fin, présentation du groupe folklorique du village.

Continuation en bus jusqu’au site archéologique Inca d’Ingapirca, datant du XVe siècle. Exploration de ce site édifié sous le règne de l’empereur HuaynaCapac.

Départ vers Cuenca.

Santa Ana de los Rios de Cuenca est considérée à juste titre comme l’une des plus belles villes d’Equateur. Son centre historique est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1999.

Dîner en villeNuit à l’hôtel.

JOUR 9 : CUENCA / GUAYAQUIL – PARC HISTORIQUE

Petit déjeuner.

Visite d´Ecuagenera, un des plus grands fournisseurs d’orchidées en Amérique Latine et la plus importante du pays ; 20 serres sur une surface de 5 ha, avec plus de 2 000 espèces différentes d’orchidées et d’innombrables hybrides importés. L’activité est dédiée à la conservation et l’exportation de ces fleurs, mais aussi à la recherche pour préserver cette source naturelle de valeur pour l’Equateur qu’est l’orchidée.

Départ pour la visite de la ville de Cuenca.

Focus sur Cuenca

Cuenca est considérée à juste titre comme l’une des plus belles du pays. On ne peut découper Cuenca en morceaux, il faut la voir comme un tout, ses rives turbulentes, ses saules, ses eucalyptus, ses ponts, ses cloîtres, ses marchés, la chola et le laboureur, le citadin moderne et le paysan. Cuenca a le privilège d’être construite sur les ruines de l’ancienne « Tomebamba » et d’avoir gardé quelques-unes des pierres originales qu’on retrouve dans la construction de certains édifices coloniaux. Cuenca est aussi un centre artisanal réputé : métal argenté, céramique, tissages, etc…

Visite du marché aux fleurs qui a lieu tous les jours de la semaine sur la place de l’église Carmel de l’Assomption. Par ailleurs, tous les mardis et vendredis, des femmes chaman réalisent des guérisons au marché « 10 de Agosto » en utilisant des plantes énergétiques aux vertus particulières et aussi un œuf pour expulser et éloigner les mauvais esprits.

Visite de la fabrique et du musée de chapeaux de la famille Ortega. Ces fameux chapeaux en paille « toquilla » d’origine équatorienne sont issus de Montecristi, petit village de la province de Manabí, sur la côte Pacifique. Homero Ortega et sa famille ont dédié quatre générations au processus et à l’exportation des chapeaux, innovant de nouveaux tricots, couleurs et modèles et faisant connaître au monde entier l’artisanat équatorien.

Déjeuner dans un restaurant local.

Visite du Musée des Cultures Aborigènes, collection privée qui rassemble une véritable richesse archéologique, culturelle et ethnographique de l’Equateur.

Rencontre avec un shaman de la région (à Cuenca) avec explication sur la cosmovision andine et élaboration d´une « Chakana » de fleur et graines. Purification shamanique à un/une volontaire dans le groupe.

Dîner en ville.

Nuit à l’hôtel.

 

JOUR 10 : CUENCA / GUAYAQUIL (200 km / 4h)  FRANCE

Petit déjeuner.

Départ pour Guayaquil. On grimpe jusqu’à des panoramas désertiques, dégringolant tous les étages thermiques. On se retrouve au-dessus d’une mer de nuages qui s’étend à l’horizon. On redescend ensuite vers la plaine chaude et humide du Guayas, grande route très droite où s’étendent les plantations immenses de canne à sucre, cacao et les bananeraies qui cèdent progressivement la place aux plaines inondées où l’on cultive le riz. Bientôt le choc… l’arrivée dans la grande ville moderne et bruyante de Guayaquil dont le nom provient du chef indien Puna, Guayas, qui lutta courageusement contre les Incas, puis les Espagnols. Premier port équatorien, Guayaquil est aussi la plus grande ville et la plus vivante des villes d’Equateur. La ville profite de sa situation sur le Guayas, un large fleuve qui débouche sur le Pacifique par le golfe de Guayaquil. C’est une ville bouillonnante d’activité où se regroupent les magasins, les hôtels et les restaurants les plus chics du pays, les quartiers les plus chauds.  Le commerce et la modernité ont forgé le style de vie de cette ville.

Découverte d’une plantation bio de cacao, de la façon dont les arbustes sont cultivés à l’ombre d’arbres plus grands. Ce cacao de la variété cacao d’arôme est exporté vers de nombreux pays. Déjeuner à la plantation de cacao (Patacones avec fromage / ragout de poulet, riz, salade / fruit de saison / 1 verre de jus de fruit).

Visite de la ville de Guayaquil. : la Cathédrale moderne de style néo-gothique, ses tours sont en contraste avec les buildings de la ville. La nef est en marbre en provenance de Cuenca ; la Torre Morisca, vieille horloge de la ville de style mauresque, construite en 1770 mais rebâtie plusieurs fois ; la Rotondacommémore la rencontre des deux libérateurs Simon Bolivar et Jose de San Martin en 1822 ; el Cerro de Carmen, tout en haut de la calle Buitron, mirador de la ville, dominant Guayaquil ; le Malecon 2000 (front de mer), avenue agrémentée de jardins publics sur les rives du rio Guayas. Superbe œuvre abritant des commerces, galeries, restaurants et musées. Quartier du XIXe siècle qui abrite les dernières maisons coloniales construites en bois. Quelques vieux canons pointant vers le large sont les témoins des défenses dressées jadis pour repousser les attaques des pirates qui écumaient la côte. Aujourd’hui l’endroit est surtout habité par de nombreux artistes.

Transfert à l’aéroport, assistance aux formalités d’embarquement sur le vol de retour. Repas pendant les vols.

JOUR 11 : FRANCE 

Petit déjeuner à bord.

Arrivée en France. Retour tardif dans votre localité en autocar.


TARIF : 3 260€

Prix des prestations terrestres calculées sur base 1 € = 1,09USD (révisables à la facturation)

 

NOTRE PRIX COMPREND :

– Le transfert en autocar de Grand Tourisme en France

– Le transport aérien France / Amsterdam / Quito – Guayaquil / Amsterdam / France sur vols réguliers Iberia.

– Les taxes aériennes au départ de Paris : 113 €/pers. à ce jour (sous réserve d’augmentation)

– Les transferts aéroport / hôtel / aéroport

– Le transport intérieur en autocar privatif de tourisme durant tout le circuit

– L’hébergement en chambre double / twin dans les hôtels 3*, cités ci-dessus ou similaires

– Les petits-déjeuners américains ou buffets selon les hôtels

– Les repas mentionnés dont : 8 petit déjeuners / 8 déjeuners / 8 dîners

– Les boissons aux repas

– Le port d’un bagage par personne dans les hôtels et les aéroports

– Les excursions et visites, les droits d’entrée sur les sites, dans les parcs et dans les musées indiqués au programme

– Les services d’un guide accompagnateur francophone et d’un chauffeur privatif durant tout le circuit

– Les taxes et services hôteliers

– L’assistance de notre correspondant sur place

– L’assistance aéroport en France

– Les pourboires

– Le carnet de voyage

– L’assurance assistance et rapatriement

NOTRE PRIX NE COMPREND PAS :

– Les dépenses à caractère personnel

– Le supplément chambre individuelle : + 230€ / personne

– Le supplément assurance annulation : + 120€ / personne

– Le supplément assurance annulation + épidémie : + 150€ / personne

FORMALITES :

Passeport valide plus de 6 mois après la date de retour.

Autres nationalités : consulter l’Ambassade d’Equateur sur Paris (et leur site internet officiel : https://www.cancilleria.gob.ec/francia/